Entre accélération et durabilité. Accélérer ou ralentir ?

Ce matin, j’ai ouvert l’excellente » Lettres en Correspondances », de Correspondances Digitales d’Antoine Roland.

J’ai été frappé de suite par les mots : « Entre accélération et durabilité ».

L’édito revient sur ces deux tendances, voire injonctions, qui nourrissent les réfléxions de nos secteurs culturels et créatifs.

Ils sont très bien trouvés, et viennent très bien illustrer ces tendances en effet.

D’un côté, l’innovation technologique, symbolisée par l’émergence des IA génératives, amène le secteur, vers une forme de toujours plus et d’accélération continue. De l’autre, le secteur voit également une autre tendance, autour de l’éco-responsabilité et la nécessité de s’engager vers des projets sobres et durables, d’un point de vue environnement mais également sociétal.

Entre accélération et durabilité.

Ralentir ou accélerer ?

De mon côté, je ne sais pas trop si je dois « faire un choix », j’interroge souvent ma place dedans.

Mettre une tablette dans un domaine viticole, est-ce (vraiment) « accélerer » ?

Converser avec une oeuvre via un chatbot, est-ce également « accélerer » ?

Le numérique permet-il de « ralentir » ? Quel numérique permet de ralentir ? Déployer une tablette, est-ce « accélerer »? Et si elle est ré-utilisée avec Linux (open source) dessus ? Est-ce également « accéler » ?

Faire un jeu d’aventures culturel print (sans numérique) où il faut résoudre une épreuve en moins d’une heure, est-ce « ralentir » ?

Former au « no-code » et aider les pros de la culture/touisme a créer par eux mêmes, est-ce également « accélerer » ?

Concernant les IA, utiliser ChatGpt, est-ce « accéler »? Je crois qu’on peut dire oui, mais un LLM sur un Raspberry Pie en offline, est-ce également accélerer ?

Je n’ai pas la réponse à tout cela. Technologie, usage, pas facile de répondre à ces questions.

En tout état de cause, je tente de créer dans une recherche d’équilibre permanente, en réfléchissant de façon globale et tranversale : public, médition, formation, technologie, réparabilité.

Autant de questions qui nourissent mes réflexions au fil des projets chez mes clients, comme au fablab.

visuel : Ryan Johnston, Glasgow. Unsplash

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *