illustration : Leslie Holland cover
« En somme, vous revendiquez le droit d’être malheureux »
Les punchline sont nombreuses dans cette oeuvre majeur de la littérature anglaise de Science-fiction, le Meilleur des Mondes de Aldous Huxley.
Mais au dela des punchline, je ressors très charmé par l’oeuvre, son univers et la puissance des messages, qui font apparaitre le roman plus comme un conte philosophique, qu’une réelle oeuvre de « SF ». L’univers est d’ailleurs vraiment fascinant et l’effort de projection est énorme, pour une oeuvre écrite en 1932.
Quand je lis de la SF, j’aime bien y lire entre les lignes, des projections avec les industries culturelles, créatives et touristiques. Pierre Bordage que je lis beaucoup y fait rarement référence.
Ici, j’ai adoré découvrir cet état-mondial où les nombreux sports et loisirs prennent beaucoup de place.
Dans le roman, le cinéma sentant/sensoriel est très présent et on découvre par cette pratique, une forme de « conditionnement expérientiel », loin d’une pratique « artistique ».
« Panem et circenses » on pourrait dire en latin !
Hyper intéressant.
Certaines scènes sont justement très drôles et cet humour m’a beaucoup étonné dans l’oeuvre. D’ailleurs, je m’attendais à une lecture plus noire, plus Orwélienne disons, mais en fait pas du tout !
Le tourisme est également présent dans l’oeuvre, les modes de déplacement sont tous individuels, avec des hélicoptères et des fusées personnelles sur les toits- terasses des immeubles, mais ce n’est pas cet aspect là que je retiens.
Je retiens plutot un thème présent dans la toute la seconde partie du livre, qui est le difficille rapport à l’altérité !
En somme, un classique que je suis content d’enfin connaitre et qui va très certainement me marquer pour longtemps.
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