Depuis la lecture Kafka sur le Rivage de Murakami, j’ai toujours eu un regard particulier sur les bibliothèques.

Que ce soit la Bibliothèque Centrale de Tours avec sa vue sur la Loire, la bibliothèque de Jussieu dans un préfabriqué mal isolé (en 2005, bien sûr), ou celle d’Azay-le-Rideau, les bibliothèques m’ont toujours marqué et accompagné mon quotidien.

Jacob Blank, un stagiaire d’une bibliothqèe à Vernon (Connecticut) et membre actif du réseau Reddit a eu une drôle d’idée !

Il a notemment réalisé une exposition qui met en lumière les ouvrages les plus anciens de la collection de la Rockville Library, parmi lesquels Colonial Women of Affairs, publié en 1924 et acquis par la bibliothèque l’année suivante.

Jacob explique que son ambition était de révéler « des ouvrages anciens et vintage qui enrichissent les collections de la bibliothèque de Rockville depuis plus de 50 ans ».

En sortant ces précieux livres des rayonnages pour les présenter au public, il offre une relecture de la collection.

Cet angle éditorial des livres lus plus anciens de la collection, pique notre curiosité et nous invite à les découvrir.

Sans technologies inutiles, ni artifices.

Juste une question d’angle éditorial.

Simple et efficace.

J’avais déja vu ce genre d’angles éditoriaux dans le roman Le mystère d’Henri Pick de David Foenkinos, (rare) lecture hors SF de 2024, qui nous plonge à la découverte des livres refusés des éditeurs, mis en rayonnage à la bibliothèque de Crozon (Finistère).

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